• Couleurs sauvages

     

    Merveilleux univers, amalgame de couleurs

    Magicien endiablé, enveloppe  du bonheur,

    Tu changes de jour en jour, t’embellis d’heure en heure,

    Associant la tendresse aux feuilles et aux fleurs.

     

    Avec de la magie, tu transformes le blanc,

    Fusionnant les brillances de ton joli talent.

    Tu protèges et colores, toujours modestement,

    Aidé par tes amis, le soleil et le vent !

     

    Tu nous as même prouvé que le noir n’est pas triste

    Il s’associe sans cesse aux reflets de l’artiste.

    Rassemble ses amis, ne quitte jamais la piste,

    Appelle la lumière, n’est jamais défaitiste.

     

    Le jour, la nuit, se mêlent, élaborent le marron,

    Fusionnent intimement, dans un beau tourbillon,

    Eclaboussant le sol, de taches et de boutons

    A la tendresse pure, aux éclats d’électrons.

     

    La magie du printemps fait apparaître le jaune,

    Illumine la flore, qui protège la faune,

    Mélangeant herbe basse, tendres fleurs et les aulnes,

    Abritant en silence d’invisibles icônes.

     

    Tu enveloppes totalement, toi magnifique vert,

    Impassible harmonie, c’est la fin de l’hiver,

    Les fresques de la Nature, à l’esprit très ouvert

    Recouvrant de beauté, la tendresse d’une mère !

     

    Les couleurs se parfument, magnificence rose,

    Activité intense, sans jamais moindre pause,

    Evoquant en silence, un milieu qui explose

    De teintes mirobolantes, artistique overdose.

     

    Les étoiles s’illuminent, noyées dans un ciel bleu,

    Ou la tendresse extrême côtoie, avec le feu,

    La magie, la beauté, paysages merveilleux

    Et le calme serein, inaccessibles lieux.

     

    Carapace de tendresse, t’intégrant parfaitement,

    T’exploses, oh toi le rouge, dans les prés et les champs.

    Tu vibres et tu transperces, de motifs élégants,

    La verdure des tableaux, très petits ou très grands !

     

    Teintes parfois sans nom, qui traversent les âges,

    Car elles s’associent toutes, créant nos paysages,

    Enrobant la Nature, forêts et marécages,

    Générant tendrement plein de couleurs sauvages !


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  • Le loup

     

    Mammifère aux yeux doux, à l’odorat immense

    Afin de résister, tu développas tes sens,

    Abandonnant sciemment toute activité diurne,

    Te réfugiant très loin dans un monde nocturne.

     

    Tu hiérarchises ta meute, choisis ton territoire,

    Protèges tes louveteaux, leur insufflant l’espoir,

    Tel un démon maudit, prédateur sanguinaire,

    Tu inquiètes sans raison l’ami de Lucifer.

     

    Tu as besoin d’espace pour élever tes petits

    De mouflons et d’isards ton estomac se remplit

    Mais jamais chair humaine tes dents ne saisiront

    Tu préfères le chevreuil et parfois un mouton.

     

    Tu stoppes l’épidémie, certains l’ont bien compris,

    Ils t’admirent, te vénèrent, car tu es leur ami,

    Mais d’autres pour une prime, t’accusent de tous les maux

    Car grâce aux subventions, c’est toi qui a bon dos.

     

    Et pourtant tu reviens, dans un silence total,

    Regagnes du terrain, ne perds pas le moral.

    Alors que ton ennemi voulait t’éradiquer,

    Tu as envie de vivre et tu vas lui prouver.

     

    Et puis certains t’adorent, je voulais te le dire.

    Oui tu es le plus fort dans cet immense empire.

    Quand l’homme aura le courage de fixer ton regard,

    Il détruira ses armes, non il n’est pas trop tard.


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