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Par guimi le 1 Février 2016 à 18:46
Par ma fenêtre
A travers ma fenêtre je regarde la vie,
La nature se contemple et mes yeux s’émerveillent
Car aucune seconde à nulle autre pareille
M’indiffère je le sais, dès la fin de la nuit.
Et déjà j’apprécie la lumière magique,
Le soleil qui se lève, éclaire la lisière
La lune qui se couche au-delà des bruyères
Là-bas dans le lointain, paysage idyllique.
Les brouillards matinaux enveloppent de satin
Les bourgeons qui s’éveillent enrobés de tendresse.
Les flocons d’arc-en-ciel s’éparpillent en souplesse,
Les reflets colorés saupoudrent le chemin.
Toutes les couleurs fusionnent dans un calme absolu,
Les gouttes de rosée brillent de mille feux
Les étoiles s’éteignent, disparaissent peu à peu,
La nature s’illumine, se reflète dans le ru.
L’eau ruisselle en silence, abrite ses amis,
Parfois elle joue, se pose et repart furtivement,
Eclabousse les bords, transportée par le vent
Puis elle plonge à son tour, tout au fond de son lit !
Sur le petit talus, des étincelles s’allument
Car les couleurs s’éveillent, côtoient les papillons,
Profitent du soleil, apprécient ses rayons
Et parfois s’associent à tous ces porte-plumes.
La profondeur des prés s’agite en permanence
La vie se réfugie sous ces bouquets de fleurs,
Tout le monde cohabite, étincelles de bonheur,
Se repose et s’enflamme, se cache, ressort et danse !
Puis à l’orée du bois, quelques moments magiques,
La nature généreuse nous offre la tendresse,
Mélange de douceur enrobée d’allégresse,
La faune, la flore se mêlent, aux couleurs magnifiques.
Et tout à l’intérieur des massifs envoutants
La vie y est intense et le bonheur total,
Chaque parcelle mystique protège l’ animal,
Le calme et la douceur s’associent gentiment.
J’ai ouvert la fenêtre, j’ai ouvert les volets
Et alors j’ai compris qu’il s’agissait d’un rêve,
D’un retour au passé, quelques minutes brèves
Tout était beau c’est sûr il y a des années !
Mais l’homme s’est imposé, a détruit la nature,
Déchiré la forêt et pollué les ruisseaux,
A bétonné les prés, a creusé son caveau,
A tué les animaux, déposé ses ordures.
Et puis il continue, content et fier de lui
Car il n’a qu’une envie, changer la paille en or
Il veut tout maitriser se croyant le plus fort,
Mais il va colorer tout le soleil en gris !
Et pourtant il le sait bientôt il sera tard,
Il aura tout cassé, il aura tout détruit
Et plus qu’une chose à faire, se jeter dans le puits
Car devant ses enfants il aura l’air hagard.
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Par guimi le 2 Décembre 2014 à 09:51
La goutte
Là-bas dans le lointain, née par un ciel d’orage
Une petite goutte part pour un long voyage,
Sur une fragile feuille, elle glisse tendrement
Puis sur un sol humide, disparait discrètement.
Dans le petit fossé, retrouve ses amis
Puis ensemble ils voyagent vers un joli pays.
Pendant des jours durant, transporté par le vent
Elle se laisse bercer à travers bois et champs.
Dans un petit cours d’eau, elle rencontre la vie,
Contemple la nature le jour comme la nuit,
Traverse des étangs, des mares et des fossés
Dans un calme absolu tout au milieu des prés.
Mais parfois des cascades et des courants intenses
La bercent et la secouent lui inculquant la danse,
Puis le calme revient, elle dort dans les roseaux
Et avec ses amis fusionne en un ruisseau.
Son eau limpide coule et serpente en silence,
Imbibant les racines sans la moindre violence
Et son corps s’évapore sous le soleil levant
Afin de fusionner avec le firmament.
Dans le courant intense, la truite est à l’affût,
Immobile dans les pierres, elle prépare son menu
Et puis soudain elle fonce sur le premier vairon
Que le soleil éclaire de ses tendres rayons.
Plus loin la carpe danse à l’ombre des roseaux
Et joue élégamment, successions de halos,
Elle plonge, elle tourne, elle saute puis disparait soudain
Dans une eau très secrète et à nouveau revient.
Sur le fond de son cours, la vase est en mouvement,
Car la tanche pénètre sous les draps reluisants.
Elle préfère s’agiter dans la faible lueur,
Batifoler gaiement et voir les profondeurs.
Puis soudain tout se fige, sans doute le brochet
Qui sous les nénuphars prépare son goûter
Il avance doucement et parcourt le ruisseau,
Dans un calme absolu, il vole au fil de l’eau.
Puis plus loin dans les branches, le beau martin pêcheur
Plonge, ressort et plonge, rassemble ses couleurs
Et parfois dans son bec, un tout petit poisson
S’agite et se retourne, tentant un dernier bond.
Les couleurs se rassemblent sous un soleil luisant
Puis apparait le guêpier repéré par son chant
Mais à peine arrivé sur les bordures du ru
Il commence à creuser là-bas dans le talus.
Les frêles libellules, les jolis papillons,
Etincelles colorées volent au-dessus des joncs
Et puis sur les bordures magnifiques échassiers
Discrètement vous verrez le butor étoilé !
La goutte et ses amis continuent leur chemin
Se regroupent et fusionnent dans les prés, sous les pins,
Canards et ragondins s’associent sur les bords
Où les ombres magiques abritent le castor !
Le courant s’amplifie, le ruisseau s’élargit,
Fusionne discrètement avec tous ses amis.
La goutte a disparu, noyée dans un flot bleu
Et le soleil projette des ombres venant des cieux.
De la flaque au fossé, du fossé au ruisseau,
De la petite rivière au couloir à bateaux
Elle côtoie les poissons et les oiseaux magiques
Et se laisse porter dans un cours idyllique.
Parfois elle se prélasse mais parfois elle s’agite,
Regarde les étoiles puis sous le frêne s’abrite !
Oui le courant intense conduit vers l’océan
Et la nature la berce de ses cris, de ses chants !
Pendant des mois durant elle va batifoler,
Admirer la vallée et se laisser bercer
Pendant des mois durant elle va dormir, rêver
Et nous faire admirer le fleuve et ses reflets !
Mais bientôt l’océan, certes elle l’ignore encore
De toute sa grandeur, de ses palettes d’or
Lui réserve un accueil et une vie intense
Car bercée par le vent elle s’agite et elle danse !
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