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Par ma fenêtre
A travers ma fenêtre je regarde la vie,
La nature se contemple et mes yeux s’émerveillent
Car aucune seconde à nulle autre pareille
M’indiffère je le sais, dès la fin de la nuit.
Et déjà j’apprécie la lumière magique,
Le soleil qui se lève, éclaire la lisière
La lune qui se couche au-delà des bruyères
Là-bas dans le lointain, paysage idyllique.
Les brouillards matinaux enveloppent de satin
Les bourgeons qui s’éveillent enrobés de tendresse.
Les flocons d’arc-en-ciel s’éparpillent en souplesse,
Les reflets colorés saupoudrent le chemin.
Toutes les couleurs fusionnent dans un calme absolu,
Les gouttes de rosée brillent de mille feux
Les étoiles s’éteignent, disparaissent peu à peu,
La nature s’illumine, se reflète dans le ru.
L’eau ruisselle en silence, abrite ses amis,
Parfois elle joue, se pose et repart furtivement,
Eclabousse les bords, transportée par le vent
Puis elle plonge à son tour, tout au fond de son lit !
Sur le petit talus, des étincelles s’allument
Car les couleurs s’éveillent, côtoient les papillons,
Profitent du soleil, apprécient ses rayons
Et parfois s’associent à tous ces porte-plumes.
La profondeur des prés s’agite en permanence
La vie se réfugie sous ces bouquets de fleurs,
Tout le monde cohabite, étincelles de bonheur,
Se repose et s’enflamme, se cache, ressort et danse !
Puis à l’orée du bois, quelques moments magiques,
La nature généreuse nous offre la tendresse,
Mélange de douceur enrobée d’allégresse,
La faune, la flore se mêlent, aux couleurs magnifiques.
Et tout à l’intérieur des massifs envoutants
La vie y est intense et le bonheur total,
Chaque parcelle mystique protège l’ animal,
Le calme et la douceur s’associent gentiment.
J’ai ouvert la fenêtre, j’ai ouvert les volets
Et alors j’ai compris qu’il s’agissait d’un rêve,
D’un retour au passé, quelques minutes brèves
Tout était beau c’est sûr il y a des années !
Mais l’homme s’est imposé, a détruit la nature,
Déchiré la forêt et pollué les ruisseaux,
A bétonné les prés, a creusé son caveau,
A tué les animaux, déposé ses ordures.
Et puis il continue, content et fier de lui
Car il n’a qu’une envie, changer la paille en or
Il veut tout maitriser se croyant le plus fort,
Mais il va colorer tout le soleil en gris !
Et pourtant il le sait bientôt il sera tard,
Il aura tout cassé, il aura tout détruit
Et plus qu’une chose à faire, se jeter dans le puits
Car devant ses enfants il aura l’air hagard.
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Commentaires
Oui, réveillons nous avant qu'il soit trop tard !!!